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Interviews par Capital : Directeur des agences Century 21 Agence du Marché à la Rochelle

Publié le 29/08/2012

 

"Les acheteurs parisiens se sont retirés du marché immobilier de La Rochelle"

 

Source : Capital.fr
Le marché immobilier rochelais accuse le coup. Depuis janvier, les ventes baissent et les prix stagnent. Le point avec Damien Brossial, directeur de l’Agence du Marché Century 21.
 

Capital.fr : Comment se porte le marché immobilier de La Rochelle ?
Damien Brossial : Au premier semestre les transactions ont reculé de 8%, par rapport à la même période de l’an passé. Les acheteurs se font plus rares. Les primo-accédants ont quasiment disparu, tout comme les Parisiens autrefois nombreux à se porter acquéreurs de résidences secondaires. Autre constat : les délais de vente s’allongent. En 2011, il fallait compter 59 jours pour conclure une transaction, contre 71 jours actuellement. Quant aux prix, ils se stabilisent.

 

Capital.fr : Quels sont les prix pratiqués dans le centre historique ?
Damien Brossial : Malgré le ralentissement du marché, il reste difficile d’y emménager à moins de 3500 euros le mètre carré. Comptez même près de 4 000 euros pour les petites surfaces, toujours très recherchées par les investisseurs. Rue Gambetta, un studio de 24 mètres carrés, avec quelques petits travaux s’est ainsi récemment vendu à 90.000 euros.

 

Capital.fr : Quel est le secteur résidentiel le plus recherché et combien faut-il compter pour s'y installer ?
Damien Brossial : A l’ouest du centre et à quelques minutes des plages, le quartier verdoyant de la Genette est réputé pour ses belles demeures. Quelques maisons bourgeoises ou maisons de maîtres font rêver les acheteurs, mais ces biens restent rares et leurs prix dépassent généralement le million d’euros ! Des quartiers limitrophes ou présentant les mêmes atouts - comme Jéricho, les parcs, Fétilly et Trompette - restent également prisés. On y trouve beaucoup de maisons construites au début du XXème siècle, en pierre avec un ou deux étages mai aussi des échoppes, ces petites maisons basses typiques du sud-ouest. Récemment, l’une d’entre elles, rue Jeanne d’Arc a changé de propriétaire pour 275.000 euros. A ce prix, l’échoppe en bon état totalisait 88 mètres carrés de surface habitable, deux chambres, un petit jardin. Pour une maison plus classique, des années 50 mais avec un fort potentiel en vue d’une rénovation, comptez environ 300.000 euros.

 

Capital.fr : Où faut-il mettre le cap pour alléger la note ?
Damien Brossial : Du côté de St Maurice ou de Villeneuve-des-Salines, vous trouverez des maisons de 85-90 mètres carrés, avec 3 chambres et jardin, pour un budget de 200.000 à 220.000 euros. Attention, à ce tarif, des travaux (décoration, électricité) sont souvent à prévoir. Le quartier du Port Neuf affiche des prix tout aussi attractifs, avec un atout en plus, la proximité du front de mer. Pour ceux qui recherchent un appartement, direction le quartier Bel Air, avec ses petites résidences (quatre étages, au plus) des années 60-70. Le mètre carré est plus abordable, entre 1800 et 2000 euros. A l’image de ce trois-pièces, de 72 mètres carrés, situé rue Alexandre Brogniart, vendu 130.000 euros avec toute la décoration et l’électricité à refaire.

 

Propos recueillis par Céline Deval

 

http://www.capital.fr/immobilier/zoom-sur-une-ville-et-sa-region/les-acheteurs-parisiens-se-sont-retires-du-marche-immobilier-de-la-rochelle-738910

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